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Pippa is British. She was born in Malaysia in 1951. Her father was Scottish and an officer in the Royal Marines so she spent her formative years travelling the world and always lived close to the sea. After a first career in dance and then having 2 children she went to Ipswich Art School at the age of 40 and then to a degree at Norwich Art School.

After that she had immediate success exhibiting in Suffolk, London and France. She opened a gallery and small private art school in Felixstowe, Suffolk and at the same time taught life drawing on the degree course at Suffolk College under the direction of her revered tutor Ken Back.

In 2001, Pippa moved to France with her husband Peter where they opened their second art gallery and cafe in Noyelles-sur-Mer, where Pippa showed her own work.

It became extremely well-known, with clients coming from all over Northern Europe: Belgium, Holland, Germany , Britain and many from Paris. For those 20 years, until they sold in 2019, she exhibited almost exclusively “chez-elle” enjoying her independence and contact with her customers. While in France she paints mainly the Baie de Somme which she adores for its calmness and light.

Pippa and Peter have now bought a flat in Margate, England where she had her first exhibition in September 2019. They have kept a cottage in Noyelles in France where she has her main studio, so she will be working and exhibiting on both sides of the channel.

About the work

Pippa paints very minimal land and seascapes which are almost monochromatic. In shades of grey, she uses oil paint which she makes herself from quality pigments of only raw umbre (earth) and ultra marine (sea).

From this limited palette she achieves her colour by fine glaces and like a water-colourist, she removes the paint to show the white of the canvas beneath believing that this gives greater luminosity than adding white paint. Her paintings of the Baie de somme for which she is best known , are recognisable by their horizontal lines of sand and sea and for their serenity.

In the surrounding countryside, fences and telegraph poles are recurring subjects, dissecting the picture plane and producing tension and energy which contrasts with the soft morning mist.

She often leaves her underlying calculations and even her errors and geometric pencil lines visible as she thinks it makes the painting more “open” and “honest”.

For certain scenes, I like to focus on the foreground such as the rain drops on the car windscreen which almost obliterate the view beyond. I think that I learned my knowledge of paint and pigments and my basic skills from the years working as an interior decorator in London for the big stores such as Selfridges and Harrods. I use the same tools and techniques in my paintings today. My earlier career as dancer gave me my sense of rhythm and composition.

Until recently, I worked in a traditional manner from sketches and notes made “en plein air” and then transposing them to canvas in the studio . Now I just walk on the beach to empty my head or sit and look at my subject for a long time to absorb what I see. I start a painting with no preconception and with an open mind. This has caused my painting to change… the marks are freer, more spontaneous and gestural and the skies are becoming moodier and the seas more tempestuous.

It is as if I am painting ever sea that I have ever seen after a lifetime of living on the coast – is it from imagination or memory?


Version française

À propos de l’artiste

Pippa Darbyshire est écossaise. Elle est née en Malaisie en 1951. Son père était officier dans la Marine. Elle a donc passé ses premières années à voyager dans le monde et à vivre au bord de la mer.

Elle débute sa carrière dans la danse classique, a deux enfants puis, à l’âge de 40 ans, elle entame des études à l’école des Beaux-Arts d’Ipswich puis obtient son diplôme à Norwich.

Après sa formation elle rencontre un succès immédiat en tant qu’artiste et expose dans le Suffolk aussi bien qu’à Londres et en France.

En 1990, elle ouvre sa propre galerie dans le Suffolk ainsi qu’une petite école de peinture « ARTWORKS ». Dans le même temps elle enseigne le dessin de nus au collège sous la direction de Ken Back qui fut son maître révéré.

En 2001, Pippa avec son mari Peter s’installe dans le Nord de la France où elle ouvre une galerie à Noyelles sur Mer consacrée à ses propres œuvres. C’est un tournant majeur dans sa carrière. Le succès est immédiatement au rendez-vous.

Elle va exposer exclusivement chez elle pendant 20 ans, appréciant son indépendance comme le contact avec les clients qui viennent du Nord de l’Europe : Belgique, Hollande, Allemagne, Grande Bretagne, mais aussi, nombreux, de Paris.

À propos de son oeuvre

Pippa Darbyshire peint des paysages d’une grande simplicité, généralement monochromes. Surtout la mer dans les tons de gris qu’elle prépare elle-même à partir de pigments de qualité – bleu outremer et terre d’ombre – et d’huile.

Du fait de sa palette réduite, elle étale la couleur en fines couches comme les aquarellistes, enlevant l’excès pour révéler le blanc de la toile, trouvant que cette méthode donne plus de luminosité que d’utiliser la peinture blanche.

Ses tableaux de la Baie de Somme, pour lesquels elle est le plus connue, sont très reconnaissables par leurs lignes horizontales de sable et d’eau et par la sérénité qui s’en dégage.

Dans les paysages de la campagne environnante, clôtures et poteaux télégraphiques sont des sujets récurrents, découpant la surface picturale, produisant tension et énergie dans le contraste avec un matin brumeux.

Elle laisse souvent des erreurs manifestes dans son travail tel que des calculs ou les traces des dessins géométriques sous-jacents ce qui donne un aspect « sincère » et inachevé.

« Depuis peu, mon travail a évolué. Les ciels sont devenus plus changeants, les mers plus tempétueuses et les touches plus gestuelles et spontanées.Dans certains paysages, je peins en premier plan les gouttes de pluie sur la vitre de la voiture pour presque effacer la vue et la réalité de l’espace.

Je pense que l’essentiel de ma technique picturale et ma connaissance de la peinture et des pigments vient de la longue période pendant laquelle j’ai travaillé comme décoratrice d’intérieurs à Londres pour des boutiques, surtout Harrods. J’utilise la même méthode et les mêmes outils aujourd’hui. Le début de ma vie professionnelle comme danseuse classique m’a aussi donné le sens de la composition, des contrastes et du rythme.

Jusqu’à peu, je travaillais de manière traditionnelle à partir de croquis, photos et notes, en plein air, que je transposais ensuite sur la toile dans mon atelier. Maintenant, je marche ou m’assois sur la plage et je m’imprègne de ce que je vois et ressens. Le but est de vider ma tête de toutes pensées de manière à aborder la peinture avec un esprit ouvert, sans idées préconçues.

C’est comme si je peignais toutes les mers que j’ai vues après avoir passé ma vie au bord de l’eau… cela vient-il de l’imagination ou de la mémoire ? »

Maintenant, Pippa Darbyshire va aussi exposer en Angleterre et partager son temps entre Margate et Noyelles.

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